Je suis dans les soins aux personnes depuis plus de 12 ans et ces dernières années je me suis forméx à la sexologie clinique à la faculté de médecine de Toulouse et à la psychotraumatologie à Lausanne. Avant la sexologie, j’ai travaillé (en soins infirmiers) aux Urgences, en psychiatrie de crise et à l’Unité de Médecine des Violences (médecine légale au CHUV) auprès des adultes victimes de violences (psychiques, verbales, physiques, sexuelles, etc.). 

Par ailleurs, je co-anime à Sexopraxis des groupes de paroles : « au-delà de l’hétérosexualité monogame » (questionnements sur l’orientation sexuelle et la non-monogamie éthique).

 

Parcours éducatif

• Supervisions en sexologie clinique par Nicolas Leuba (psycho-sexologue au centre Medipsy de Lausanne) 

• Certification en Psychotraumatologie, à l'Institut Romand de Psychotraumatologie, Lausanne

• Diplôme Inter Universitaire en Sexologie Clinique à la Faculté de médecine de Toulouse 

• Formation « Violences sexuelles et travail social » ESSIL, Lausanne (2019)

• Certificate of Advanced Studies en « Aspects et Soins Medico-légaux aux Adultes

victimes de Violences Interpersonnelles » (2018)

• Formation « La médiation corporelle » Fondation de Nant, Corsier sur Vevey (2014)

• Séminaire « Approche psychanalytique à l’usage des Soins » Fondation de Nant, Corsier sur Vevey (2014)

• Formation « Faire face au risque Suicidaire » UNIL-EPFL, Lausanne (2013)

• Diplôme en Soins infirmiers, Poitiers, France (2009)

 

Parcours personnel

Personne non binaire ayant un parcours de questionnement sur le genre et le corps, je suis également artiste et performer (burlesque, arts vivants, danse). Mon travail artistique repose sur l’expression corporelle positive de la sexualité et du genre comme outil d’émancipation, d’affirmation de soi, de réappropriation de son corps et de son pouvoir individuel. Je dispense également des ateliers inclusifs sur le striptease 

« dégenré », l’expression scénique, la connexion à l’énergie sexuelle et sur le thème de la colère. Depuis plus de 8 ans, je me produis dans l’Europe entière pour y dispenser des shows et des workshops qui lient performances et soins.

 

Pour qui ?

Mes consultations sont destinées aux personnes présentant, par exemple, ce type de réflexions :

- « J’ai peur de la sexualité et je fuis les situations intimes »

- « Je n’ai plus de désir pour ma/mon/maon/mes partenaire-s »

- « Lorsque je suis en situation d’intimité je suis envahi.e.x de pensées qui me déconnecte du moment présent »

- « J’ai peur de ne pas pouvoir avoir une érection et de jouir »

- « Je n’ai plus d’érection, j’ai honte »

- « J’ai l’impression d’avoir été maltraité psychologiquement, physiquement ou sexuellement mais je ne suis pas sûr-e-x / je suis victime de maltraitance, je ne sais pas quoi faire »
- « Je ne ressens pas beaucoup ou pas du tout de sensations corporelles »

- « Je ne sais pas ce que j’aime et de quoi j’ai envie pour ma sexualité »
- « J’ai du mal à dire non dans mes relations, à avoir des limites et/ou à les exprimer »
- « J’ai peur de rentrer en relation avec les autres, j’ai du mal à faire confiance »
- « J’ai été en couple avec une personne qui m’a fait du mal, j’aimerais reprendre confiance en moi »

- « J’ai des envies/besoins qui sont « spéciales », j’ai peur de ne pas être normal-e-x »

- « Je n’aime pas mon corps »

- « J’ai honte de mon sexe »

- « Je n'arrive pas à exprimer mon consentement »
- « J’ai été opéré-e-x, depuis je me sens moins bien avec mon corps et ma sexualité »
- « Parfois je me sens hors de mon corps »

- « J'ai des douleurs lors des rapports sexuels »

 

Comment ?

J’utilise une approche globale centrée sur la personne (considération positive, non-jugement, empathie et authenticité relationnelle) avec des valeurs féministes intersectionnelles et inclusives (tous genres, toutes génitalités, toutes sexualités, neuroatypies,…). Mon approche en sexologie clinique est intégrative (inclus toutes les dimensions de la sexualité (relation interpersonnelle, socialisation, sexocorporelle, fantasmatique, médicale, traumatique...).

La consultation sexothérapeutique est basée sur la parole, le langage corporel, les émotions et sur le récit de la personne ; et la consultation sexothérapeutique en approche psychocorporelle (qui inclus la dimension corporelle dans la séance), se décompose en deux temps :

•  Le premier est basé sur l’échange et la parole en explorant le vécu, les émotions, l’état corporel du jour et les sensations de la personne qui consulte

•  Le deuxième est basé sur le corps, grâce à l'élaboration dynamique et accompagnée d'un sentiment de sécurité interne et externe. Et ensuite, via la respiration, la pleine conscience, le massage et le mouvement on vient ouvrir un dialogue avec le corps : explorer et expérimenter l’agréable et le désagréable, créer une (re)connexion avec le monde des sensations, observer la détente, la sécurité, le confort corporel/émotionnel et accueillir les messages du corps. Avec un rythme doux, respectueux et en sécurité on vient faire émerger l’expression des besoins corporels, la sécurité interne, les limites et clarifier son consentement dans son vécu corporel.

 

Pourquoi ?

L’approche globale centrée sur la personne permet de respecter le rythme de la personne qui consulte. Le temps de parole permet de faire place à son vécu, de nommer les sensations et de (re)définir les limites de la personne (ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas). Le temps de l’approche corporelle permet de faire une place au corps, de renouer avec le monde de la sensation et d’induire un vécu positif (doux et bienveillant) du lien à son corps. De plus, l’espace thérapeutique permet d’expérimenter le lien à soi dans un espace sécurisé, en étant accompagné et toujours selon le rythme et les limites unique de chaque personne. L’intégration de la parole, du corps, du vécu et des émotions/sensations permet de recréer un « tout » : un être qui s’écoute et s’accepte comme iel est avec ce qu’iel aime, ce qu’iel n’aime pas, ce qu’iel veut, ce qu’iel ne veut pas, un être qui sent et qui reprend contact avec lui-même